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Netanyafolie le blog
19 décembre 2017

Bruxelles-Métula du 18 décembre 2017 (011812/17) Radio/audio - interview/reportage lundi, 18 décembre 2017 © Metula News

   
Bruxelles-Métula du 18 décembre 2017 (011812/17)  
Radio/audio - interview/reportage
lundi, 18 décembre 2017

 

© Metula News Agency

 

L’analyse de Stéphane Juffa au micro de Jim Mosko, dans le cadre de l’émission Bruxelles-Métula sur Radio Judaïca https://youtu.be/UqN_Gvkghfk (Youtube)

 

Au sommaire : La situation au sud d’Israël face à Gaza et l’évaluation des risques de guerre

 

 

 
Emmanuel Macron, petit soldat de la cause anti-israélienne (info # 011712/17)  
Analyse
dimanche, 17 décembre 2017

 

Par Guy Millière

 

La conférence de presse donnée par Emmanuel Macron et Binyamin Netanyahou au Palais de l’Elysée lors de la visite du Premier ministre israélien à Paris il y a huit jours fut éloquente. Pendant que Binyamin Netanyahou parlait, Emmanuel Macron regardait devant lui en fronçant les sourcils, et sans un seul sourire.

 

Quand bien même il avait accueilli Binyamin Netanyahou de manière prétendument chaleureuse un peu plus tôt, il aurait été difficile en ces instants de voir sur son visage la moindre trace d’amitié.

 

Emmanuel Macron était sans doute plus souriant lorsqu’il s’entretenait avec le dictateur islamique turc Recep Tayyip Erdogan aux fins de voir avec lui comment il pourrait s’y prendre pour contrer la décision de Donald Trump de reconnaitre Jérusalem en tant que capitale d’Israël. Il était sûrement beaucoup plus souriant lorsqu’il faisait une fois de plus allégeance à l’émir du Qatar, le 8 décembre dernier, aux fins de ramener des contrats à la France et de contribuer à ce qu’un pays qui soutient le Hamas et la République Islamique d’Iran puisse trouver une respiration malgré les pressions exercées sur lui par l’Arabie Saoudite et les pays sunnites coalisés contre le terrorisme islamique.

 

Macron sera assurément plus souriant encore la prochaine fois que son ami - un véritable ami, celui-ci - Mahmoud Abbas viendra à Paris, et il ira même jusqu’à l’embrasser, sans doute, sur les deux joues, avec un amour non feint, comme au mois de juillet dernier.

 

 

Mon ami, je prépare actuellement une initiative visant à empêcher la

reconnaissance de Jérusalem comme votre capitale

 

Il y a longtemps que la France officielle a choisi son camp et a des connivences avec des antisémites tueurs de Juifs. C’était le cas sous Pétain, au temps de la collaboration. Cela s’est poursuivi, après une parenthèse sous le Général de Gaulle, lorsque celui-ci a trahi Israël pendant la Guerre des Six Jours, puis, quelques mois plus tard, lorsqu’il prononça ses imprécations contre le “peuple dominateur et sûr de lui-même1”. Cela a continué avec la ligne suivie par des ministres des Affaires Etrangères pour le moins douteux : Maurice Couve de Murville, qui fut chargé à Vichy de “réduire l'influence juive dans l'économie française” (tout un programme au temps où les Juifs devaient porter l’étoile jaune et étaient entassés par la police française dans des trains à destination d’Auschwitz), Michel Jobert, qui considérait, en 1973, qu’en attaquant Israël, les Arabes Musulmans voulaient seulement rentrer chez eux, l’antisémite Roland Dumas et quelques autres.

 

 

 

Note de la rédaction :

 

1Il existe dans ce discours de De Gaulle du 21 novembre 1967 un passage encore plus éloquemment antisémite, et bien moins connu que celui du "peuple dominateur et sûr de lui-même". C’est celui où l’ancien président français évoque le caractère malveillant atavique des Israélites : "En dépit du flot, tantôt montant, tantôt descendant, des malveillances qu'ils provoquaient, qu'ils suscitaient plus exactement, dans certains pays à certaines époques (…)".

 

   
Bruxelles-Métula du 18 décembre 2017 (011812/17)  
Radio/audio - interview/reportage
lundi, 18 décembre 2017

 

© Metula News Agency

 

L’analyse de Stéphane Juffa au micro de Jim Mosko, dans le cadre de l’émission Bruxelles-Métula sur Radio Judaïca https://youtu.be/UqN_Gvkghfk (Youtube)

 

Au sommaire : La situation au sud d’Israël face à Gaza et l’évaluation des risques de guerre

 

 

 
Emmanuel Macron, petit soldat de la cause anti-israélienne (info # 011712/17)  
Analyse
dimanche, 17 décembre 2017

 

Par Guy Millière

 

La conférence de presse donnée par Emmanuel Macron et Binyamin Netanyahou au Palais de l’Elysée lors de la visite du Premier ministre israélien à Paris il y a huit jours fut éloquente. Pendant que Binyamin Netanyahou parlait, Emmanuel Macron regardait devant lui en fronçant les sourcils, et sans un seul sourire.

 

Quand bien même il avait accueilli Binyamin Netanyahou de manière prétendument chaleureuse un peu plus tôt, il aurait été difficile en ces instants de voir sur son visage la moindre trace d’amitié.

 

Emmanuel Macron était sans doute plus souriant lorsqu’il s’entretenait avec le dictateur islamique turc Recep Tayyip Erdogan aux fins de voir avec lui comment il pourrait s’y prendre pour contrer la décision de Donald Trump de reconnaitre Jérusalem en tant que capitale d’Israël. Il était sûrement beaucoup plus souriant lorsqu’il faisait une fois de plus allégeance à l’émir du Qatar, le 8 décembre dernier, aux fins de ramener des contrats à la France et de contribuer à ce qu’un pays qui soutient le Hamas et la République Islamique d’Iran puisse trouver une respiration malgré les pressions exercées sur lui par l’Arabie Saoudite et les pays sunnites coalisés contre le terrorisme islamique.

 

Macron sera assurément plus souriant encore la prochaine fois que son ami - un véritable ami, celui-ci - Mahmoud Abbas viendra à Paris, et il ira même jusqu’à l’embrasser, sans doute, sur les deux joues, avec un amour non feint, comme au mois de juillet dernier.

 

 

Mon ami, je prépare actuellement une initiative visant à empêcher la

reconnaissance de Jérusalem comme votre capitale

 

Il y a longtemps que la France officielle a choisi son camp et a des connivences avec des antisémites tueurs de Juifs. C’était le cas sous Pétain, au temps de la collaboration. Cela s’est poursuivi, après une parenthèse sous le Général de Gaulle, lorsque celui-ci a trahi Israël pendant la Guerre des Six Jours, puis, quelques mois plus tard, lorsqu’il prononça ses imprécations contre le “peuple dominateur et sûr de lui-même1”. Cela a continué avec la ligne suivie par des ministres des Affaires Etrangères pour le moins douteux : Maurice Couve de Murville, qui fut chargé à Vichy de “réduire l'influence juive dans l'économie française” (tout un programme au temps où les Juifs devaient porter l’étoile jaune et étaient entassés par la police française dans des trains à destination d’Auschwitz), Michel Jobert, qui considérait, en 1973, qu’en attaquant Israël, les Arabes Musulmans voulaient seulement rentrer chez eux, l’antisémite Roland Dumas et quelques autres.

 

 

 

Note de la rédaction :

 

1Il existe dans ce discours de De Gaulle du 21 novembre 1967 un passage encore plus éloquemment antisémite, et bien moins connu que celui du "peuple dominateur et sûr de lui-même". C’est celui où l’ancien président français évoque le caractère malveillant atavique des Israélites : "En dépit du flot, tantôt montant, tantôt descendant, des malveillances qu'ils provoquaient, qu'ils suscitaient plus exactement, dans certains pays à certaines époques (…)".

 

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