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Israël, terre promise mais pas donnée par Katie Kriegel
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L’Aliya française est à l’honneur. Un nouveau lobby francophone et une mobilisation générale des ministères israéliens font miroiter aux Olim une intégration sur mesure. Un défi que l’Etat hébreu est bien décidé à relever « Juifs, la France n’est pas à vous », pouvait-on entendre scander, lors de la manifestation « Jour de colère » qui a eu lieu à Paris en janvier avec pléthore de quenellistes qui s’y sont sinistrement illustrés. Ces derniers événements en date à forte connotation antisémite, avec leur cortège de dérapages, semblent indiquer, à ceux qui en doutaient encore, que la France est sur la mauvaise pente. Conjugués à la crise économique qui frappe l’Europe de plein fouet, nul doute qu’ils vont contribuer à grossir les rangs des Juifs qui se pressent déjà en nombre à l’Agence juive. L’Etat d’Israël dit s’attendre à une Aliya de masse en provenance de l’Hexagone et affirme vouloir tout mettre en œuvre pour réussir l’intégration des Français. Pour autant le statut d’immigrant est semé d’embûches. Etre juif ne suffira pas pour réussir pleinement son intégration, il faudra devenir israélien. Un challenge de taille pour les nouveaux olim qui rêvent d’une Aliya (montée) sans Yerida (descente) et doivent se préparer à en payer le prix. Faire ses valises… Synonyme de recommencement, parfois à un âge où l’on voudrait se poser plutôt que devoir s’exiler vers un avenir meilleur sous d’autres latitudes, fussent-elles sur les rives de la terre promise, l’Aliya s’accompagne bien souvent du deuil d’une culture, d’un statut professionnel, d’un train de vie voire même de sa langue maternelle. L’Agence juive annonce que plus de 3 000 Juifs de France ont émigré en Israël en 2013 soit une augmentation de 63 % par rapport à 2012. Selon le gouvernement israélien, 42 000 Juifs français sont attendus dans l’Etat hébreu d’ici 2017. D’autres sources estiment qu’ils seront 60 000 à venir rejoindre les 200 000 francophones déjà installés. Mais Daphna Poznanski qui a été députée des Français à l’étranger est sceptique. « Israël table sur la venue de 60 000 Français d’ici 5 ans. Je n’y crois pas du tout malgré la résurgence de l’antisémitisme en France en ce moment. Je ne crois pas à une Aliya de fuite. Il y en a eu une en 2001-2003, mais quasiment la moitié de ces olim est repartie. Surtout les cinquantenaires qui pensaient trouver du travail en Israël alors que la plupart ne parlaient pas hébreu, n’avaient pas de diplômes et pas d’économies. Cette catégorie d’Olim déchante vite en arrivant. » Dans le contexte de crise actuelle, il y a une émigration française importante des élites en quête d’un avenir économique meilleur. Les Juifs n’échappent pas à ce flux. Le climat de crise favorise les départs et être expat’ est devenu tendance. Si « un Juif a toujours une valise près de la porte », comme le dit Richard Prasquier, et il faut que ce soit pour aller en Israël. Mais « fuir la France n’est pas la solution pour réussir son Aliya, ce n’est pas suffisant », fait remarquer Elyahou Ben Shoushan, fondateur du site « www.arriverenisraël.com » qui propose aux olim non seulement un site d’information exhaustif, mais aussi un accompagnement humain « yad beyad », (main dans la main). Ses bonnes idées et ses compétences sont déjà parvenues aux oreilles du Premier ministre en personne, qui accorde à son travail une attention toute particulière. … et arriver en Israël « Pour réussir son Aliya, il faut savoir pourquoi on vient », affirme Elyahou, « c’est très important que le moteur ne soit pas de quitter la France, mais d’arriver en Israël », précise-t-il. Il est donc capital de ne pas « monter » pour de mauvaises raisons et de s’interroger plutôt deux fois qu’une sur ses motivations afin de supporter les coups durs et prévenir les déceptions. « L’“aliya Boeing” ne doit pas être encouragée. Elle brise des foyers en engendrant beaucoup de divorces », prévient Daphna Poznanski. « Les hommes qui font la navette entre les deux pays reconstruisent souvent un deuxième foyer en France. Quant aux enfants, leur sort n’est guère enviable ; avec un père absent et une mère débordée par les problèmes d’intégration qu’elle doit affronter seule, beaucoup partent à la dérive ». Elle met aussi en garde contre ceux qui n’hésitent pas à prôner une Aliya fiscale. « C’est aberrant. Rappelons que les Français d’Israël sont soumis à la convention franco-israélienne de fiscalité signée en 1995, promulguée en 1996 et dotée des outils juridiques adéquats depuis 2003 ». A bon entendeur… Aux bonnes raisons de faire son Aliya, doit également faire écho une bonne raison d’accueillir les olim. « J’espère qu’il n’y a pas d’arrière-pensée électorale qui sous-tend ces appels à l’émigration des Juifs de France. Certains observateurs soulignent que la droite israélienne pourrait trouver dans cette émigration des bataillons pour se renforcer. Il ne faut pas céder à de mauvaises raisons pour encourager les olim de France. Nous devons en rester aux fondamentaux du sionisme. Israël est né pour le rassemblement des exilés. Nous devons tout mettre en œuvre pour offrir à nos frères de France un avenir épanoui dans ce pays s’ils souhaitent nous rejoindre. C’est cet idéal-là qu’il faut servir », rappelle Daphna Poznanski aujourd’hui Présidente de l’association des Français en Israël. Hors l’hébreu, point de salut « Les nouveaux arrivants doivent être conscients que leur intégration passera par la langue. Sinon c’est le repli communautaire qui les attend », prévient Dina Cohen. « Les Français sont minoritaires dans notre association et c’est dommage », fait remarquer Shaï Shenkman de ConnecTLV, « mais ils n’ont pas toujours un bon niveau d’anglais pour pallier au fait qu’ils ne parlent pas encore hébreu, ce qui leur permettrait de se rapprocher d’Olim d’autres horizons et de s’intégrer quand même dans la société israélienne en attendant une plus grande maîtrise de la langue. Alors c’est le repli, » constate-t-il. Dina Cohen met également en garde du danger qu’il y a pour les jeunes de se contenter de travailler dans des compagnies françaises. « Ça les maintient en marge de la société israélienne », fait-elle remarquer. « Bien sûr, au début, le cadre francophone leur permet de ne pas être trop dépaysés. Mais c’est à double tranchant ». Avi Zana partage cet avis, mais reconnaît que c’est une solution idéale pour les olim plus âgés qui n’ont plus d’autre choix que de rester des israélos-franco-français et qui peuvent ainsi gagner décemment leur vie, bien que cela représente parfois un sacrifice. « En France j’avais un emploi qualifié, un bon salaire et ici je n’ai pas d’autre choix que de travailler dans un call center », regrette Sylvie qui était juriste dans un prestigieux cabinet d’avocat. Ce n’est pas facile à assumer tous les jours, mais mes enfants seront 100 % israéliens, c’est ça qui compte », se console-t-elle. « Ivrit daber ivrit (l’hébreu à tout prix), c’est fini », explique de son côté la linguiste et sociologue Myriam Ben Rafaël, co-auteure avec son mari Eliezer Ben Rafaël d’un ouvrage intitulé Sociologie et sociolinguistique des francophonies israéliennes. Elle rappelle que c’était le mot d’ordre qui régnait parmi les premiers pionniers épris d’un sionisme à tout crin. « Les premiers francophones rejetaient leur langue d’origine qui était déconsidérée, alors qu’aujourd’hui ils essayent de garder des liens avec la France. A Ramat Hasharon par exemple, on trouve des commerces répondant au nom de « Vitsec » (service de pressing) ou « Comme il faut » (prêt-à-porter), sans compter les slogans de bienvenue qui s’affichent en français dès l’aéroport », dit-elle. Preuve s’il en est d’un rayonnement plus grand de la langue de Molière, dû à la présence renforcée des Français en Israël. Et les langues sont poreuses et dynamiques. Des mots, termes et expressions empruntées à l’une ou l’autre s’interpénètrent. Le français imprégné d’hébreu devient le franbreu, selon le couple savant. Quant à l’hébreu, il s’enrichit de vocables français qui s’hébraïsent. Les exemples ne manquent pas : chic devient « chiki » ou « chikit », les parvenus sont des « novorichim » etc. La professeure, passionnée par tous ces métissages linguistiques, conseille de se garder de tout formatage normatif. Ces fluctuations sont une richesse dont il ne faut pas avoir peur, dit-elle. Retrouver l’esprit sioniste Pour autant, le verbe menace de déstabiliser voire de cliver les générations. « Je ne reconnais plus ma fille », confie Myriam qui a fait son Aliya il y 8 ans, « elle parle hébreu sans accent, elle mange israélien, pense israélien. Hors de la maison, elle fait tout pour cacher ses origines françaises. Sa mentalité m’est complètement étrangère. Ce n’est pas facile à accepter… » Gommer ses origines d’olé est encore souvent le prix à payer pour ne pas avoir à subir de discriminations. Qu’on le veuille ou non, une déferlante migratoire a de quoi effrayer les autochtones, quand elle débarque sur les rives de son eldorado. Et force est de constater que le regard des Israéliens sur les Hexagonaux n’est pas toujours bienveillant. Issus d’un pays riche, les Français attirent moins la sympathie et la compassion que d’autres groupes d’immigrants. Plus qu’à d’autres, les sabras aiment à leur rappeler avec une pointe d’ironie qu’Israël est avant tout une terre de pionniers… Sans doute pour cette raison, certains olim disent subir un plafond de verre. La terre promise ne le serait pas pour tout le monde. Et la barrière de la langue ne serait qu’un prétexte à l’exclusion. La difficulté de s’intégrer tiendrait à un protectionnisme exercé par les Sabras sur leur pré carré et exigerait même de gagner ses galons auprès des olim vatikim assis sur leurs acquis chèrement payés. Mais comme le veut le dicton, il n’y a pas de fumée sans feu et les Français n’ont pas bonne réputation. Ils seraient râleurs et arrogants. « J’étais steward sur El Al », se souvient Ohad », « la ligne Paris-Tel-Aviv est la pire au monde. Dans notre jargon on l’appelle Paris-Hell à vivre », confie-t-il. (Paris-l’enfer à vivre). Ces Français déracinés affrontent une réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas. « On pensait venir retrouver des Juifs. On ne rencontre que des Israéliens, qui nous considèrent seulement comme des Français », se désole David. Le choc est rude. « C’est une mentalité qui ne fait pas de cadeau. Personne n’a de temps pour nous comprendre » se lamente Laura. Et pourtant, il leur faudra bien s’y faire, à cette mentalité israélienne. Au-delà des clichés, elle est surtout formatée par la dure réalité à laquelle le citoyen israélien est confronté. « L’Israélien n’a pas le temps d’être poli », fait remarquer Eliyahou, « s’il est rigide à l’extérieur, c’est pour avoir le dessus, c’est une tactique de déstabilisation. Il faut savoir la désamorcer et alors il est le plus serviable au monde ». Les Français sont trop habitués à l’Etat providence, nul doute qu’il leur faudra revoir leur copie. « Un juif n’a jamais le droit de dire du mal d’Israël », pointe encore Sarah. Des critiques qui sont sans doute à relativiser. « Regardez, on est en janvier, il fait beau et doux, où seriez-vous à Paris à cette heure-ci ? Dans le métro ? Avec votre petit sandwich casher caché dans votre sac », sourit Avi Zana histoire de remettre quelques pendules plaintives à l’heure israélienne. Pour éviter la yerida (descente) à tout prix, peu médiatisée, mais bien réelle, il faudra devenir israélien. « Les Français sont un peu comme la femme de Lot. Ils font leur Aliya, mais regardent sans cesse en arrière. Les Russes ou les Juifs qui sont montés d’Ethiopie, par exemple, pas du tout. C’est peut-être une des raisons qui explique les difficultés d’intégration qu’ils rencontrent. La comparaison est souvent porteuse de frustrations », prévient encore Zana. « Devenir israélien, c’est se mettre dans la peau d’un Juif dans l’Etat juif », rappelle Elyahou. Soit se rappeler que l’Etat d’Israël existe grâce au sionisme et aux idéaux d’hommes et de femmes qui se sont battus pour sa création. « Ici, tout est difficile, nul ne nous a promis un chemin de roses. Du matin au soir, il faut se battre. Rien n’est jamais gagné d’avance. Pour éviter les regrets, il faut garder son idéal », conseille Daphna Poznanski. « Faire son Aliya, c’est mettre en œuvre son idéal ». Etymologiquement parlant, l’Aliya correspond avant tout d’une élévation spirituelle. Et conformément à la Promesse, le reste devrait suivre. Plus d'info Source : jpost.com
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Les forces en présence et l'avenir de la paix par Pinhas Inbari
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La conférence de paix dite « Genève II » s’est réunie le 22 janvier 2014 à Montreux suite à un accord parvenu entre les États-Unis et la Russie. Cependant, le principal obstacle demeure l’importante présence d’al-Qaïda en Syrie. La suite des événements en Syrie dépendra de la manière dont sera orientée cette conférence et comment il sera possible d’écarter le danger islamique et terroriste. L’opposition syrienne estime que les deux grandes puissances se trouveront dans l’obligation de conserver Bachar el-Assad au pouvoir. Leur dilemme consiste à choisir entre l’actuel régime sanguinaire ou celui qui sera dirigé un jour par al-Qaïda. La conférence Genève II a été convoquée en raison de la faiblesse de l’Armée Libre de Syrie (ALS) et de son échec de ne pouvoir remplacer Bachar el-Assad. L’opposition syrienne n’a pas réussi à consolider ses rangs ni à parler d’une seule voix. Dans son profond désarroi elle a enfin cédé au diktat des grandes puissances, et n’a pu empêcher la présence à Montreux d’une délégation officielle représentant l’actuel régime de Damas. Toutefois, l’ALS a conditionné sa participation aux pourparlers de paix à un refus catégorique à la présence d’une délégation iranienne. L’Iran est toujours considéré comme pays envahisseur puisque des forces du Hezbollah chiite sont déployées sur le sol syrien et soutiennent le régime d’Assad. Soulignons que les chefs de l’ALS qui combattent actuellement sur le champ de bataille comme d’ailleurs les différents groupes affilés à al-Qaida, et avec eux des djihadistes européens, ne sont pas présents à cette conférence. Al-Qaïda n’a jamais participé à ce genre de pourparlers ; quant à l’ASL, son commandant, Salim Idris, n’est toujours pas disposé à siéger autour de la même table avec des fidèles d’Assad, en dépit des fortes pressions exercées par les Occidentaux. L’opposition est représentée par plusieurs factions venues principalement de la diaspora syrienne.Certains délégués sont soutenus par l’Arabie saoudite, d’autres par la Turquie et le Qatar. Une autre faction de l’opposition formée de rebelles du parti Baath est soutenue par la Russie. D’autres mouvements islamiques sont également déployés sur le sol syrien ; parmi eux deux groupes djihadistes jouant un rôle déterminant pour l’avenir de la Syrie : « al-Nusra », le groupe dirigé par Abou Muhammad al-Jawlani, et « Daash Ash-Sham », un mouvement islamique pro-irakien. Quant aux Kurdes de Syrie, ils demeurent divisés et ne seront pas représentés à Montreux en raison d’un refus américain de les voir siéger aux côtés de l’opposition. Tous les mouvements kurdes exigent avec force une autonomie spécifique dans le cadre de l’État syrien. Tandis que la première conférence de Genève de juin 2012 présentait un plan pour un gouvernement temporaire et des élections pour élire un nouveau président, la conférence actuelle proposera probablement un gouvernement transitoire et de nouvelles élections présidentielles, en offrant à Assad un honorable départ. Israël suit ces pourparlers avec intérêt et vigilance. Le résultat des négociations sera déterminant pour l’avenir du plateau du Golan mais aussi pour la solution du problème palestinien. Il n’est pas exclu que des pressions soient exercées sur Israël, en prétextant qu’un retrait du Golan pourra « renforcer » le nouveau gouvernement à Damas et « garantir » une certaine stabilité dans le pays et toute la région. Cet article est notamment basé sur des conversations téléphoniques avec des membres de l’opposition syrienne. Pinhas Inbari : info@jcpa.org
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Les 45 inventions israéliennes
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L'hébreu racine du monde par Eliyaou Serge Halimi
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Après quelques semaines de vacances numériques, reprise de nos contacts hebdomadaires. 1/ Comparaisons étymologiques (tirées des ouvrages de M. Bruno DRAY sur "Les trésors étymologiques de la Bible"). Comme nous l'avons vu les précédentes fois, l'hébreu est la langue originelle de la Création, d'où ont été issues tous les langages, idiomes et dialectes. Par exemple, si l'on prend le mot FRUIT, on aura les résultats suivants :
FRANCAIS ANGLAIS ESPAGNOL ALLEMAND ITALIEN HEBREU
FRuiT FRuiT FRuTas FRuchTe FRuTta PéRi - פרי La similitude consonantique entre PéRi et ses traductions dans les langues européennes est évidente (si on n'oublie pas que les sons F et P sont portés en hébreu par le même lettre פ - Pé ou Fé). Le mot PéRi est le premier apparaissant dans l'histoire, puisqu'il est mentionné dans la Torah, avant que ne naissent les nations européennes. Encore 2 similitudes, une en Français et une en Anglais : BouCHeRie viande-chair BaSSaR בשר LOVe aimer LEehOV לאהוב A la semaine prochaine pour d'autres délices linguistiques. 2/ Devinette du jeudi 28 février : Qu'est-ce qui est interdit à la consommation, mais dont le produit est permis ? Qu'est-ce qui est permis à la consommation, mais dont certains de ses produits interdits ? Réponses : L'abeille est interdite à la consommation, mais pas son miel (attention la guêpe et la gelée royale sont toutes les deux interdites). La vache ou le boeuf sont permis à la consommation, mais certaines de leurs graisses. 3/ Devinette de la semaine : Qui sont les deux membres de la même famille dont l'un est Kohen et l'autre Lévy ? 4/ Merci de formuler vos prières pour la guérison de Hanna bat Clélia, Hadar Simha bat Jennifer Kay Sol, Chlomo ben Hanna, Chmouel ben Sarah, Corinne Malka bat Liliane Sheila Dvora, parmi tous les malades du peuple d'Israël.
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Les interminables revendications palestiniennes par Pinhas Inbari
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Nouvelle perle de Guématria par ESH
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Toujours pour rester sur le sujet de la famille, un autre exemple qui montre que l'hébreu n'est pas une langue conventionnelle (au sens de convention, code) comme les autres :
- Père se dit אב -AV- et sa valeur numérique est égale à 3 (Aleph=1 ; Beth=2).
- Mère se dit אם -EM- et sa valeur numérique est égale à 41 (Aleph=1 ; Mem=40).
- Le total des deux -leur union- donne 44 qui est la valeur numérique de דם -DAM- qui signifie Sang (symbole de la vie physique).
- En y ajoutant le א -symbole de D... l'Unique- et l'un des 3 associés dans la création d'un être humain, on obtient .... ô miracle .... אדם -ADAM- un Homme !!!
- Et ce n'est pas fini, ce qui suit immédiatement les lettres de אם sont les lettres בן -BEN- un Fils !!!
Avec tout ça, on va pouvoir commencer à jouer aux 7 familles
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Yom Haasmaout par Bernard Rebouh
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Le mandat sur la Palestine a été confié par la Société des Nations à la Grande Bretagne. Le 29 novembre 1947, l’O.N.U. a voté un plan de partage du territoire palestinien, sur lequel s’exerçait ce mandat, entre un état Juif et un état Arabe. La Grande Bretagne a, unilatéralement, décidé de mettre fin à son mandat, avant le terme normal prévu, le 14 mai 1948 à minuit. Afin d’être constructif, pour ne pas laisser place à un vide juridique et pour concrétiser le vote de l’O.N.U. David Ben Gourion a pris la décision de proclamer la création de l’Etat d’Israël. Cette proclamation solennelle a été faite le vendredi 14 mai 1948 (5 Iyar 5708) au musée de Tel Aviv. Elle a soulevé dans la foule rassemblée dans les rues, autour du musée, une joie qui n’avait pas été palpable en Terre Sainte depuis des siècles. Cette foule chantait : » Kol sasson, vé kol simha «, la voix de la joie et la voix de l’allégresse, (traduction peut être approximative), au milieu des chants folkloriques. Ce verset est récité à haute voix, avec beaucoup d’entrain au cours de la célébration des mariages. Cette déclaration, dans son dernier paragraphe stipule : « Plaçant notre confiance en Dieu, rocher d’Israël, nous apposons nos signatures au bas de cette proclamation, à la session du Conseil National provisoire, réuni sur le sol de la patrie, en la ville de Tel Aviv, ce jour, veille de Chabbat, 5 Iyar 5708 – 14 mai 1948. » On le sait, la majorité des responsables de l’époque n’étaient pas religieux et même certains peut être hostiles à toute référence religieuse. Il n’en demeure pas moins qu’on trouve dans cette déclaration une allusion au caractère exceptionnel et religieux au destin du peuple Juif. La réunion du Conseil Juif, présidé par David Ben Gourion, a été organisée d’une manière hâtive et de justesse avant l’arrivée du chabbat. Cette hâte rappelle les versets suivants relatifs à la sortie d’Egypte : « Et voici comment vous le mangerez : la ceinture aux reins, la chaussure aux pieds, le bâton à la main ; et vous le mangerez à la hâte, c’est la pâque en l’honneur de l’Eternel » (Exode, chapitre 12, verset 11 – paracha Bô). Plus d'infos archives
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Hommage à Varian Fry par Joel Guedj
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Varian Mackey Fry (1907-1967) reçut une éducation quaker. En 1927, Varian Fry fonda, avec Lincoln Kirstein, Hound & Horn, une revue littéraire. Correspondant du journal américain The Living Age, Varian Fry visita Berlin en 1935. Il fut alors témoin de la barbarie des nazis envers les Juifs. Choqué par cette expérience, il aida à lever des fonds pour soutenir les mouvements antinazis. Juste après l'invasion de la France, il se rendit à Marseille, officiellement en tant que journaliste mais en fait envoyé par l'Emergency Rescue Committee (ERC) (Comité de sauvetage d'urgence) qui officia à Marseille sous le nom de Centre américain de secours le 14 août 1940. « Fry est arrivé à Marseille en août avec 3 000 dollars, une petite valise et une liste de quelque deux cents écrivains et artistes en danger. Presque immédiatement il s'est trouvé confronté à un énorme drame humain et ce qui devait être une mission de reconnaissance de trois semaines se transforma en une aventure éprouvante de treize mois »[]. Ce n’est pas exactement une opération humanitaire : il s’agit d’attribuer deux cents bourses à “certains des meilleurs scientifiques et universitaires européens” pour les aider à fuir l’Europe et à se réinstaller outre-Atlantique. Plus d'info Sa mission était d'aider des intellectuels, artistes, écrivains et antinazis, dont certains militants trotskystes[3], à fuir l'Europe. Il s'installa tout d'abord à l'hôtel Splendide où il avait rencontré un autre Américain, Franck Bohn, envoyé par l'American Federation of Labor (AFL) et aidé par le Jewish Labor Committee (JLC) pour aider des militants syndicalistes ou socialistes à s'enfuir. Malgré la surveillance du régime de Vichy, il cacha de nombreuses personnes à la villa Air-Bel et les aida à s'enfuir. Plus de 2 200 personnes se réfugièrent notamment au Portugal, alors neutre, avant de se rendre aux États-Unis. D'autres passèrent par la Martinique, comme André Breton ou Victor Serge[4].Les plus proches collaborateurs de Varian Fry furent Miriam Davenport, ancienne étudiante de l'Institut d'Art et d'Archéologie à la Sorbonne, Mary Jayne Gold, héritière à la vie romanesque, Daniel Bénédite, Albert O. Hirschman, Charles Fawcett, Leon Ball, Jean Gemähling ou Charles Wolff. Il a également bénéficié de l'aide financière de Peggy Guggenheim. Fry fut grandement aidé par Hiram Bingham IV, vice-consul américain à Marseille, qui combattit l'antisémitisme du Département d'Etat et sa politique frileuse en matière de visas. Hiram Bingham IV n'hésita pas à délivrer des milliers de visas, vrais ou faux. Les bénéficiaires furent généralement des intellectuels ou des artistes de renom comme Max Ernst, André Breton, Hannah Arendt, Marc Chagall, Lion Feuchtwanger, les fils de Thomas Mann, Alma Mahler, Anna Seghers, Arthur Koestler, Jacques Hadamard ou Otto Meyerhof. Cette politique déplut au régime de Vichy et au gouvernement américain, alors neutre face au conflit européen. Varian Fry se fit confisquer son passeport par les autorités américaines. Il dut peu après quitter le territoire français le 16 septembre 1941. Il rentra alors aux États-Unis et essaya par tous les moyens de sensibiliser l'opinion publique américaine au sort des Juifs en Europe. En décembre 1942, il publia dans The New Republic, un article intitulé « Le Massacre des juifs en Europe ». En 1945, Fry publia Surrender on Demand (Livrer sur demande, publié aussi en France sous le titre La liste noire) qui racontait son périple en France. L'éditeur censura la préface qui dénonçait la politique américaine en matière de visas. L'ouvrage n'est sorti qu'en 1999 en France. Il ne bénéficia que d'une reconnaissance tardive et fut fait chevalier de la Légion d'honneur par la France le 12 avril 1967. En 1995, Varian Fry est devenu le premier américain à être reconnu comme Juste parmi les nations au mémorial de Yad Vashem. Il a également reçu la citoyenneté d'honneur de l'État d'Israël le 1er janvier 1998. À l'initiative de Samuel V. Brock, consul général des États-Unis à Marseille de 1999 à 2002, le parc devant le consulat américain de Marseille a été renommé « Place Varian Fry ». introduction à l'histoire de la shoah
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Jérusalem dans la tradition juive par Joel Guedj
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Jérusalem, Yerouchalayim en hébreu, signifie la cité de la Paix qui est à la fois un lieu géographique, un lieu historique et un endroit spirituel. Le nom de Jérusalem est mentionné dans la Bible pour la première fois sous le nom de Chalem (Genèse 14) à l’occasion de la rencontre d’Abraham et de Melchisedek. C’est sur le mont Moriah, colline de Jérusalem, que se situe le lieu où Abraham était prêt à sacrifier son fils, Isaac (Genèse 22). Le livre de Samuel II rapporte comment le roi David, après avoir conquis Jérusalem, installa l’Arche sainte sacrée sur le mont Sion. Dans Le Livre des Rois est exposée en détaill’édification du premier Temple par le fils de David, le roi Salomon. Le Temple, l’endroit par excellence à l’intérieur de Jérusalem est appelé en hébreu Beth Hamidrach, la Maison sainte. Le Temple est une « bayit », une maison, un foyer, un lieu de cohabitation. Le prophète Isaïe proclame : « lorsque toutes les nations monteront vers la colline de Sion et vers le Temple de Jérusalem et reconnaîtront que de Sion sort l’enseignement de Dieu et que la parole de Dieu sort de Jérusalem. » C’est le siège du Sanhédrin, institué depuis l’époque du prophète Moïse. Cet organisme composé de 71 Sages, est chargé de répandre l’enseignement de la Torah dans tout Israël et de juger. Comme l’unité du peuple juif représente un enjeu d’une extrême importance, le rôle du Sanhédrin est prépondérant. Plus de dix- neuf siècles après la destruction du Temple, l’influence du sanhédrincontinue de guider la vie religieuse des Juifs. Les Juifs se pressent massivement vers Yerouchalayim pour célébrer les trois Fêtes de pèlerinages : Souccot, Pessah et Chavouot. Dans le Psaume 122, on peut lire : « Je me suis réjoui quand on m’a dit : allons à la maison du seigneur. Nos pieds s’arrêtent à tes portes, Jérusalem. Jérusalem qui est bâtie comme une ville d’un ensemble parfait où montent les tribus. » Quand le temps des divisions commence, le poids de Jérusalem s’affaiblit. Les prophètes n’hésitent pas à y dénoncer la corruption et l’impiété (Isaïe 1, 27). Jérusalem retrouvée devient le lieu de la délivrance et de la rédemption comme le proclame le Psaume 137 « Si je t’oublie ô Jérusalem, que ma main droite m’oublie, que ma langue s’attache à mon palais, si je ne te mentionne, ô Jérusalem, au sommet de toutes mes joies » La place centrale de Jérusalem apparaît aussi dans les prières : le nom de la ville revient pratiquement dans tous les offices de la liturgie juive, instituée après la destruction du Premier Temple. Il est écrit dans La Genèse XXVIII 1 : « La porte du ciel se trouve à Jérusalem, c’est pourquoi la prière dite à Jérusalem parvient directement devant Dieu » (Pirké Rabbi Eliezer 35). Dans les trois prières quotidiennes, les Juifs répètent leur attachement inconditionnel à cette ville. Jérusalem et la restauration du Temple sont le thème central de toutes leurs demandes. L’office de Yom Kippour se termine par cette formule « l’an prochain à Jérusalem ». Cette formule est répétée au cours du Seder de Pessah. Une fois l’an, le 9 av, les Juifs ont l’obligation de jeûner pour pleurer sa destruction. Un des Talmud est appelé Talmud de Jérusalem, alors qu’il a été rédigé en Galilée. Le nom qui a été attribué à ce Talmud marque l’engouement qu’éprouvèrent ses rédacteurs envers la Ville sainte. Dans La Kabbale, Jérusalem est représenté comme un lieu absolu, tout ce qui est bien dans le monde advient par l’intermédiaire de Jérusalem, tout ce qui y vit puise sa nourriture. Jérusalem est également l’endroit d’où émane l’enseignement. Jérusalem est le centre de l’interprétation et de l’enseignement de la Torah : en particulier dans la salle appelée « Chambre de la Pierre taillée », construite dans le mur extérieur nord du Temple. Nahmanide, Ramban, au XIIIème siècle, le grand Maître espagnol, retourne à Jérusalem, fondant une communauté importante et déclare : « que l’obligation d’habiter la Terre sainte, quelles que soient les circonstances, est un des 613 commandements de la Torah ».
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Le sionisme religieux par Joel Guedj
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Si le sionisme politique a rencontré, à sa naissance, des oppositions violentes et durables au sein du monde religieux juif, il n’en demeure pas moins que parmi ses précurseurs se trouvaient des rabbins (Kalischer, Alkalaï) et que, en dépit de son caractère originel laïc, certains penseurs religieux vont très rapidement considérer qu’il importe, non de s’y opposer de l’extérieur, mais de le pénétrer pour lui apporter le contenu spirituel hérité de la tradition religieuse. C’est dans cette optique que sera créé en 1902 par le rabbin Reines le mouvement sioniste religieux Mizrahi (acronyme de Merkaz Rouhani) Centre spirituel, mais qui, pris en tant que mot, signifie aussi « oriental » c'est-à-dire tourné vers Jérusalem. Le Mizrahi, alimenté par la réflexion et les écrits du rabbin Kook, grand rabbin de la communauté juive de Palestine, demeurera un courant minoritaire et néanmoins influent dumouvement sioniste. Il répondra aux besoins de son époque en créant une aile ouvrière (Hapoel Hamizrahi) l’ouvrier du mizrahi, un mouvement de Kibbutzim religieux appelé à un essor certain après la création de l’Etat d’Israël, et une organisation de jeunesse importante, le Bnai Akiva. Traditionnellement représenté à la Knesset par le parti Mafdal, il connaît depuis plusieurs années une crise politique importante et n’est plus représenté au Parlement israélien de façon unifiée. Divisé par des clivages entre ancienne et nouvelle génération, entre séfarades et ashkénazes, entre partisans du Grand Israël et représentants de courants moins engagés, le sionisme religieux s’exprime désormais dans des partis différents, en accord de principe sur l’essentiel, mais profondément en désaccord sur la pratique.
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Eliezer Ben Yehouda, l'inventeur de l'hébreu moderne par Joel Guedj
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Après les sanglants pogroms de 1881, un médecin d'Odessa, Léon Pinsker, publie à Berlin en septembre 1882 Auto-émancipation, le premier vrai manifeste sioniste, le terme n'existe pas encore. Il y prédit que le développement de l'antisémitisme ira croissant au fur et à mesure de la modernisation des sociétés européennes, et au fur et à mesure que les juifs se trouveront en concurrence avec leurs voisins. Il en conclut que les juifs doivent quitter l'Europe et créer leur propre État. Il est à noter qu'il ne le revendique alors pas forcément en Terre sainte et encouragent un début de mise en pratique de ces idées avec la première alya. Ce mot signifie « montée » en hébreu, au sens de « montée vers Eretz Israël », elle ne touche qu'environ 10 000 personnes. La première grande vague d’immigrants juifs Cette première vague d'immigrants est historiquement importante, malgré son influence démographique limitée. En parallèle, des organisations commencent à apparaître. Des jeunes gens et des étudiants fondent le groupe « Bilou » (Beith Israël Lekhou Vena'ale). On parlera souvent des pionniers de la première Aliyah comme étant les "Bilouïm" Très rapidement, Léon Pinsker prend la direction de la Ahavat zion, ou Ahavat sion. Il s'agit d'un réseau, d'ailleurs peu structuré, de sociétés qui regroupent "tout fils d’Israël qui admet qu'il n'y a pas de salut pour Israël tant qu'un gouvernement juif ne sera pas installé en terre d'Israël". Le premier groupe a été créé en 1881 par des étudiants de Saint-Pétersbourg, avant la parution du livre de Pinsker. Il y aura rapidement une centaine de sociétés, surtout dans l'empire russe, mais aussi en Roumanie. Les membres sont appelés « Amants de Sion » (Hovevei Sion ou Hovevei Tzion). Leur but est d'organiser l'émigration de Juifs vers la Palestine (alors partie intégrante de l'empire ottoman).Elle fait face à une administration ottomane assez hostile, qui la freine Les premières créations
Cette première alya crée des villages sur la côte de Palestine (Rishon LeZion en 1882, Rosh Pina, Petah Tikva, Zihron Yaakov, Gedera), qui deviendront pour beaucoup des villes, et qui expliquent encore aujourd'hui une partie de la géographie urbaine d'Israël. À travers l'un de ses membres, Eliezer Ben Yéhouda, elle crée l'hébreu moderne. Ses militants, peu organisés, forment la base de ce qu'on appellera le « Nouveau Yichouv » (Yichouv signifie « communauté juive en Eretz Israël »). Ils rencontrent en Palestine les membres de « l'ancien Yichouv », soit environ 25 000 Juifs très religieux, plutôt séfarades (avec une minorité ashkénaze). Ces Juifs pieux sont essentiellement concentrés dans les quatre villes saintes de Jérusalem, Tibériade, Safed et Hébron. Séfarades contre Ashkénazes, traditionalistes contre modernes, population dirigée par sesanciens contre jeunes militants, religieux contre laïcs, orientaux contre européens, sionistes contre anti-sionistes les relations seront parfois compliquées.
Le rôle des philanthropes
Les implantations juives agricoles de la première alya seront fortement aidées, à compter de 1883, par les financements du baron Edmond de Rothschild, qui apparaît ainsi comme l'un des hommes clefs de ce premier sionisme. Après 1899, la Jewish Colonization Association, fondée par le baron Maurice de Hirsch en 1891, prendra le relais financier, et participera aussi à l'achat de terre en Palestine et à l'aide aux implantations agricoles. Ils achètent, avec difficulté, des terres mal adaptées à la culture, et souffrent de la faim, de la pauvreté et de la maladie. C’est le Baron Edmond de Rothschild qui leur porte secours, en envoyant des experts agricoles, en créant des usines, et sauve ainsi le projet de colonisation agricole. C'est le début d'un grand mouvement d'émigration qui mènera 4 millions de Juifs d'Europe orientale à quitter cette région entre 1880 et 1920. La plus grande masse ira en Amérique du Nord, mais d'autres iront en Europe occidentale, en Amérique du Sud, et en Eretz Israël.
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Histoire du sionisme par Joel Guedj
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Après les sanglants pogroms de 1881, un médecin d'Odessa, Léon Pinsker, publie à Berlin en septembre 1882 Auto-émancipation, le premier vrai manifeste sioniste, le terme n'existe pas encore. Il y prédit que le développement de l'antisémitisme ira croissant au fur et à mesure de la modernisation des sociétés européennes, et au fur et à mesure que les juifs se trouveront en concurrence avec leurs voisins. Il en conclut que les juifs doivent quitter l'Europe et créer leur propre État. Il est à noter qu'il ne le revendique alors pas forcément en Terre sainte et encouragent un début de mise en pratique de ces idées avec la première alya. Ce mot signifie « montée » en hébreu, au sens de « montée vers Eretz Israël », elle ne touche qu'environ 10 000 personnes. La première grande vague d’immigrants juifs Cette première vague d'immigrants est historiquement importante, malgré son influence démographique limitée. En parallèle, des organisations commencent à apparaître. Des jeunes gens et des étudiants fondent le groupe « Bilou » (Beith Israël Lekhou Vena'ale). On parlera souvent des pionniers de la première Aliyah comme étant les "Bilouïm" Très rapidement, Léon Pinsker prend la direction de la Ahavat zion, ou Ahavat sion. Il s'agit d'un réseau, d'ailleurs peu structuré, de sociétés qui regroupent "tout fils d’Israël qui admet qu'il n'y a pas de salut pour Israël tant qu'un gouvernement juif ne sera pas installé en terre d'Israël". Le premier groupe a été créé en 1881 par des étudiants de Saint-Pétersbourg, avant la parution du livre de Pinsker. Il y aura rapidement une centaine de sociétés, surtout dans l'empire russe, mais aussi en Roumanie. Les membres sont appelés « Amants de Sion » (Hovevei Sion ou Hovevei Tzion). Leur but est d'organiser l'émigration de Juifs vers la Palestine (alors partie intégrante de l'empire ottoman).Elle fait face à une administration ottomane assez hostile, qui la freine Les premières créations
Cette première alya crée des villages sur la côte de Palestine (Rishon LeZion en 1882, Rosh Pina, Petah Tikva, Zihron Yaakov, Gedera), qui deviendront pour beaucoup des villes, et qui expliquent encore aujourd'hui une partie de la géographie urbaine d'Israël. À travers l'un de ses membres, Eliezer Ben Yéhouda, elle crée l'hébreu moderne. Ses militants, peu organisés, forment la base de ce qu'on appellera le « Nouveau Yichouv » (Yichouv signifie « communauté juive en Eretz Israël »). Ils rencontrent en Palestine les membres de « l'ancien Yichouv », soit environ 25 000 Juifs très religieux, plutôt séfarades (avec une minorité ashkénaze). Ces Juifs pieux sont essentiellement concentrés dans les quatre villes saintes de Jérusalem, Tibériade, Safed et Hébron. Séfarades contre Ashkénazes, traditionalistes contre modernes, population dirigée par sesanciens contre jeunes militants, religieux contre laïcs, orientaux contre européens, sionistes contre anti-sionistes les relations seront parfois compliquées.
Le rôle des philanthropes
Les implantations juives agricoles de la première alya seront fortement aidées, à compter de 1883, par les financements du baron Edmond de Rothschild, qui apparaît ainsi comme l'un des hommes clefs de ce premier sionisme. Après 1899, la Jewish Colonization Association, fondée par le baron Maurice de Hirsch en 1891, prendra le relais financier, et participera aussi à l'achat de terre en Palestine et à l'aide aux implantations agricoles. Ils achètent, avec difficulté, des terres mal adaptées à la culture, et souffrent de la faim, de la pauvreté et de la maladie. C’est le Baron Edmond de Rothschild qui leur porte secours, en envoyant des experts agricoles, en créant des usines, et sauve ainsi le projet de colonisation agricole. C'est le début d'un grand mouvement d'émigration qui mènera 4 millions de Juifs d'Europe orientale à quitter cette région entre 1880 et 1920. La plus grande masse ira en Amérique du Nord, mais d'autres iront en Europe occidentale, en Amérique du Sud, et en Eretz Israël.
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Joel Guedj raconte Jérusalem
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Depuis plus de 3000 ans Jérusalem est au coeur de la conscience juive. Dans cette émission Joel Guedj dresse un panorama historique de la ville sainte.
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Chroniques de Jérusalem par Joel Guedj
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Joel Guedj raconte Manitou
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Le rav Léon Ashénazi, Manitou, a connu plusieurs étapes depuis l'Algérie natale jusqu'à Jérusalem. Il est le meilleur représentant de cette nouvelle génération d'intellectuels français qui affirment avec force une pensée juive.
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- Tout est dans le tout et réciproquement
- Quel est le comble pour un dermatologue ? c’est le manque de peau
- Savez-vous ce que c’est un rhume de cerveau ? C’est un nez qui coule de source
- Le tabac augmente, fumez du saumon !
- Celui qui, dans la vie, est parti de zéro pour n'arriver à rien, n'a de merci à ne dire à personne. - L'orgue de Barbarie est à la figue du même nom ce que la trompette bouchée est au cidre.
- «Pour voir loin, il faut y regarder de près.» |
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Exodus, un bateau-fantome ?
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Chant de Hanoucca par J.Guedj
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Hanoucca célèbre la révolte des Juifs contre les Séleucides. Le miracle de Hanoucca est honoré à partir du 25 Kislev, la fete dure 8 jours.
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Israel a 60 ans par Alice Benchimol
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Israël a soixante ans, trois fois vingt ans Une renaissance perpétuelle, revivifiée à chaque instant Une jeunesse éternelle, qui bâtit le temps Mais à quel prix cette indépendance recouvrée Ce combat pour la liberté ? Des millions de nos frères engloutis Dans les chaos de l'histoire dépassée Que de résistance à l'adversité, que de guerres imposées Que de dangers larvés, d'attentats déjoués Que de sacrifices de fils, qui luttent, résistent Et tombent encore pour notre sécurité Que de corps déchiquetés, de vies brisées De blessures, de larmes essuyées, de tendresse étouffée Que de dignité dans ces affres infligées Et malgré cela Que d'héroïques réalités Que de victoires sur la nature, les hommes, les idées Que de travail obstiné, d'efforts à se repenser De patience, de réelle ingéniosité Que de dunes au désert arrachées, de marécages asséchés Que de sols au goutte-à-goutte étanchées Que de collines rebâties, de villes métamorphosées Ou sorties de terre, générations spontanées Que de naturelles beautés revalorisées Que d'opiniâtreté, de volonté, de capacité à s'adapter À prendre pied dans la modernité, sa technicité Sans oublier le sens de notre spécificité Que de vieux rêves, de prouesses réalisées Que d'idéal dans les projets Que de fraternelles visées, d'actions d'humaine portée Que de lucides finalités, d'universels souhaits Que de résonance aux valeurs fondées Que de mémoires réhabilitées, d'exemples édifiants initiés Que d'enseignements médités, de sagesse transmise, réactualisée Que de pureté, d'intense spiritualité Aux rendez-vous du calendrier retrouvé Que de paroles justes et pondérées Pour aplanir des chemins de paix Que d'espérance, de prières balbutiées Pour que vive Israël Son peuple, sa terre dans son identité Grâce rédemptrice Au futur l'humanité.
Israël, Renaissance Soixante Ans (Iyar 5768)
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Gouvernement remanié Mars 2013
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Les nouveaux membres du gouvernement israélien Mars 2013
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Le gouvernement israélien actuel
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Le système politique israélien en questions
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1) Qui est le chef de gouvernement israélien ? 2) Quel pouvoir représente la Knesset ? 3) Quelle est la fréquence des élections nationales ? 4) Quel type de scrutin est utilisé pour les élections nationales ? 5) Combien de députés compte la Knesset ? 6) Qui a le droit de voter en Israël ? 7) Qui a le droit d’être élu aux élections ? |
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Le 14 Mai 1948 David Ben-Gourion proclame l'indépendance de l'Etat d'Israel.
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La proclation d'indépendance de l'Etat d'Israel
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Bernard Rebouh dresse une analyse historique et politique pour montrer l'importance de la signification du choix du jour de l'indépendance de l'Etat d'Israel.
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Le téléphone....rouge C'est Natanyahou et Clinton qui discutent aux États-Unis... Patati Patata...Paix... Bla bla etc... Quand soudain, Natanyahou dit : "Excuse-moi Bill, c'est quoi tous ces téléphones sur ton bureau ?" - Ben le rouge, c'est pour la Russie. Le bleu, pour la France, le noir, pour Asie etc... - Ouais mais le blanc là ? - Ah le blanc c'est pour le ciel... - Ah bon ? Ben, je peux essayer ? - Bien sur, vas-y !! Et Natanyahou appelle le ciel, et discute avec Dieu pendant 3 minutes... Lorsqu'il raccroche, Clinton lui sort la note : 2 millions de dollars... - Ok, voila un chèque... La rencontre se fait six mois plus tard entre les deux participants en Israël. Alors ils papotent et tout et idem, Bill demande à Benyamine : - Tiens ils sont beaux tes téléphones...j'imagine que c'est comme moi : rouge, Russie, bleu, France etc... Tiens, mais c'est pour qui le téléphone là dans le coin ? - Ben c'est pour le ciel... - Je peux essayer aussi moi ? - Bien sur vas-y !! Alors Bill téléphone et parle pendant 20 min.... Et bien sur, Natanyahou lui donne la note : 4 $ Alors Bill lui demande pourquoi c'est si peu cher. - Ben parce que ici l'appel est local... |
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Article du CAPE de Jérusalem
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Lire Ouriel-Post/Israel
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La Guerre de Kippour, un tournant?
Les inventions isréliennes
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